jeudi 23 septembre 2010

AMOUR ET SAGESSE

"C’est par la chaleur que la nature amène l’or, ainsi que tous les métaux, à maturité. L’or est donc semblable à un aliment que la cuisinière a mis au four ! Mais si dans la nature, l’or se forme très lentement, car le feu qui le cuit est très faible, nous, pour produire l’or spirituel, nous avons la possibilité de procéder plus rapidement en augmentant la chaleur. Mais il faut aussi prendre garde de ne pas tout brûler.
On peut comparer l’apprenti alchimiste à l’apprenti cuisinier qui ne sait pas encore mesurer le feu : ou bien il laisse brûler les plats, ou bien la chaleur est si faible qu’ils ne sont pas suffisamment cuits. Pour mener à bien le grand œuvre et former en nous la pierre philosophale, nous devons allumer en nous le feu de l’amour, et apprendre à le régler. C’est par l’amour qu’on accélère le processus ; mais l’amour, comme le feu, nécessite aussi une grande maîtrise, sinon, là encore, on risque de tout faire brûler. L’amour est le feu le plus terrible qui soit si on ne sait pas le maîtriser, c’est pourquoi il doit toujours être tempéré par la sagesse. La pierre philosophale est cet état de conscience divin qu’on ne peut atteindre que par l’amour et la sagesse."

Omraam Mikhaël Aïvanhov

jeudi 9 septembre 2010

LES 2 LOUPS

Sagesse amérindienne :

DEUX LOUPS
Un soir, un vieux Cherokee parlait à son petit-fils du combat qui a lieu à l’intérieur des gens.
Il disait : « Mon petit, il y a une lutte entre deux loups à l’intérieur de chacun de nous.

« L’un est le Mal – c’est la colère, l’envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, l’amertume, le sentiment d’infériorité, le mensonge, l’orgueil, la supériorité et l’égo.

« L’autre est le Bien – c’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la bonté, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit-fils a réfléchi pendant quelques instants, puis il a demandé à son grand-père :
« Quel loup va gagner? »

Le vieux Cherokee a simplement répondu : « Celui que tu nourris. »